Des nouvelles d'Emmanuel

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

6 dimanche janvier 2013

En vrac pour 2013

Bonjour à tous !
amis lecteurs assidus, amis visiteurs, soyez les bienvenus. Ce blog vivote selon mes envies. En ce début d'année, voici un panel de sujets qui j'en suis sûr vous intéresseront.
Première recommandation pour 2013 : prenez du plaisir, diversifiez vos lectures, sortez des médias traditionnels !

Je vous propose par exemple la lecture du dernier livre de Jean Vanier "Les signes des temps"
Ou bien La crise et moi, de Anne-Sophie Jacques.
Ou encore la formidable revue XXI qui fête ses 5 ans ! (merci à Paul qui me l'a faite connaître)
Et bien sûr deux médias désormais incontournables : Arrêt sur Images et Médiapart. Lisez par exemple l'article sur notre ministre des finances...

Informez-vous, formez-vous sur les rouages financiers et politiques pour pouvoir en parler, expliquer à d'autres les scandales qui nous entourent, mieux comprendre les rouages et leurs origines :
Goldman Sachs - la banque qui dirige le monde Un documentaire d'introduction au monde de la finance... pas très rassurant.
Noires Finance ce film très bien fait vous explique dans le détail les principales étapes de l'histoire économique qui ont conduit à la situation mondiale actuelle. Je vous le recommande tout particulièrement.
Debtocracy, film à grand succès en Grêce, illustre en détails les étapes qui ont conduit les spéculateurs à la catastrophe actuelle en Grêce.
Catastroïka, son petit frère (par les mêmes réalisateurs), détaille par différents exemples les échecs connus des privatisations dans les secteurs de l'électricité, de l'eau, des transports... Je peux également vous partager des résumés de ces deux derniers films, très intéressants.
A bientôt !

26 jeudi juillet 2012

Opération de police - Camp des Roms de La Tronche

Samedi matin, je suis allé au Musée de la Résistance de Grenoble, voir l'exposition OQTF - Ordre de Quitter le Territoire Français. Exposition que je recommande à tous, qui explique bien les droits et les devoirs de l'Etat et des citoyens. Exposition qui fait comprendre que l'Etat ne joue pas toujours son rôle, qui rappelle les Droits de l'Homme élémentaires, parfois bafoués. Une exposition à voir. Malheureusement, je ne pensais pas l'actualité aussi "chaude", vous allez comprendre.

Hier je prends connaissance de l'association de la Patate Chaude, des actions entreprises pour venir en aide à ces populations, des combats menés. Je suis heureux de voir l'initiative qu'ils ont eu de projeter un film au campement de La Tronche.

Ce matin je suis passé devant le camp de Roms de La Tronche, ou plutôt on m'a empéché d'y passer. Descente de police en cours. J'ai vu des camions de CRS entiers, alignés sur la route. Bien que jeune, j'ai eu l'impression de voir des tractions noires. Et là j'ai eu honte. Très honte, et impuissant. Rapide échange avec des Roms, oui effectivement la police est arrivée tôt ce matin. Ordre du préfet me dit-on plus tard. Les parties prenantes de la région se rejettent tous la responsabilité. Ce sont les familles qui trinquent les manquements de nos politiques. J'en ai mal au ventre. Ce n'est pas normal que l'on traite encore des gens comme cela dans notre pays.

Beaucoup plus d'infos sur le site de la Patate Chaude.

29 jeudi mars 2012

Comprendre la finance

Voilà bien longtemps que je n'ai pas pris la plume sur ce blog... je m'excuse auprès de vous, j'ai décidé de lever la plume, moins de temps, moins envie... bref, aujourd'hui je vous présente quelques informations sur le monde de la finance... quelques liens sur un sujet dont nous entendons beaucoup parler. La crise, tout le monde en parle, sans vraiment en connaître les origines.

Par le biais de Franck Lepage (conférences gesticulées, Scop Le Pavé), j'ai trouvé cette conférence de Myret Zaki, journaliste financier.Elle nous explique quelques rouages de la finance, en revenant sur le mécanisme qui a déclenché la crise grecque. Saisissant et... à vous de me dire pour la suite. L'ensemble du débat, très très intéressant, avec Etienne Chouard est disponible en cliquant ici.

D'autre part, j'ai apprécié cette vidéo qui revient sur l'histoire de La City à Londres, ses privilèges et les rouages actuels avec les paradis fiscaux

Enfin, je vous conseille le film Zambie, à qui profite le cuivre, sans aucun doute le documentaire qui m'a donné envie d'en apprendre davantage sur le sujet.

N'hésitez pas à me partager vos impressions, cela me fera plaisir :)

18 lundi juillet 2011

Arches perdues

P1010076.JPG

Il est un pays proche de notre cité où des arches empierrées peuplent le rocher.
Arches perdues au milieu de nulle part, arches cherchées comme un trésor rare.



Ce pays en Chartreuse nous l'avons visité avec deux amis. Une belle journée en terrain d'aventure, qui m'a enchanté !
P1010037.JPG SI vous souhaitez vous y rendre, piolet et casque sont obligatoires ! Départ depuis le col de Marcieu, comptez la journée :)
P1010051.JPG

28 lundi mars 2011

Covoiturage, tous concernés !

Lors d'un séjour en Allemagne en 2005, j'avais été très surpris et admiratif des offres de covoiturage. J'en avais largement profité pour visiter l'Allemagne à moindre frais et de façon "un peu plus écolo".
Après quelques années, voici que le concept se développe enfin en France. De nombreux amis ont eu l'occasion de tester des trajets à travers la France avec covoiturage.fr. Le principe initial est simple : trouver un covoiitureur pour faire de longues distances et en partager les frais. L'offre s'étoffe, ce qui est un gage d'efficacité : plus nous aurons d'offre de covoiturage, plus les destinations desservies seront nombreuses, plus les covoitureurs trouveront leur bonheur, cercle vertueux car générateur d'habitudes. .De plus, des moyens de sécurisation viennent renforcer les offres : fiabilité du conducteur, tenue des horaires, etc.
Plus récemment, de nouvelles expériences ont fait leur apparition. Tout d'abord une initiative pour ceux qui habitent le plateau du Vercors et descendent travailler dans la région grenobloise. Accessible via iPhone, ce concept pourrait se répandre, quoi qu'un peu compliqué pour ceux qui ne sont pas fans de technologie mobile.
Pour l'agglomération grenobloise, voici un site qui devrait rapidement monter en puissance : coiturage38 Dédié aux trajets domicile-travail, ce site devrait recevoir le soutien des entreprises de la région car il constitue une réelle opportunité de réduire le nombre de voitures tout en créant du lien social. Certes le principe ne date pas d'hier, mais trouver un voisin sur un trajet régulier n'est pas toujours aisé, autant utiliser l'effet boule de neige.
Enfin, je souligne aussi le déploiement de Alpes Auto Partage , un autre concept très intéressant de partage de voitures. Soutenu par la ville, ce projet a installé plusieurs voitures en ville, mises à la disposition de tous.

24 jeudi mars 2011

Concert au profit de l'Arche à Grenoble

Cliquez sur l'image pour avoir les informations détaillées :)
Pas sage

27 dimanche février 2011

Colloque Fragilités Interdites - Approfondissement et perspectives

Si je donne ce titre, c'est que la matinée de dimanche nous a permis d'approfondir les échanges et de creuser de nombreux points. Les trois intervenants, très différents, ont chacun apporté leur pierre avec des interventions de haute volée.

Jean-Marie Petitclerc, éducateur et prêtre salésien, entendu lors des Semaines Sociales sur la violence en 2004, toujours aussi percutant.

Jean-Marie Petitclerc travaille auprès des plus fragiles, dans les cités difficiles. Derrière la violence, se cache en effet la fragilité. Chacun doit aider l'autre à assumer ses fragilités pour construire. Il convient de noter l'allongement de la période d'adolescence : rajeunissement de l'âge d'entrée (11 ans), allongement de la période également jusqu'à 25 ans. Cette période de passage est cruciale, elle suscite auprès des jeunes beaucoup de questions. Quitter l'enfance pour l'âge adulte demande un travail de deuil, de fragilité. Deuil d'une famille rêvée - vécue, des histoires familiales compliquées, des failles et des limites comme tout adulte.
Vouloir jouer les héros face à ses enfants ne les aide pas car cache ces failles, les limites, que tout enfant a également. L'importance du regard des autres, les images rêvées - renvoyées par les autres, les conduites alimentaires bizarres, les replis vers les mondes virtuels sont des signes de grande fragilité. Les apparences, les copains, le groupe, prennent encore plus d'importance. Exister sous le regard des copains est plus important que sous le regard des adultes. Il est alors nécessaire que tout jeune puisse se construire SON projet, non une illusion. Les adultes de son entourage sont là pour adapter ses rêves à la réalité du terrain, mais surtout pas pour briser ces rêves. Ne pas choisir pour un enfant. C'est de son avenir dont il s'agit. Souvent le jeune doit également faire face à une image toute-puissante de Dieu. Dieu n'est pas tout puissant, il est tout aussi fragile que moi.

Comment accompagner ces jeunes ? Voici le spistes proposées par Jean-Marie Petitclerc :
En premier, la confiance. Sans confiance, pas d'éducation possible. "J'ai besoin de toi"
L'espérance. Nous sommes tous fragiles, voyons ensemble le côté positif. On dit toujours les aspects négatifs, handicapants, le "délinquant" (ce qui impliquerait un délit). Ne pas juger à partir de la fragilité d'un autre. Travailler les champs de la performance, non la personnalité. Jugeons les actes, pas la personne : "t'es trop nul" est bien différent et négatif de "ta copie est nulle".
Refusons la fragilité pour justifier une dépendance. Rien n'est pire que les héros voulant faire "du social". Rendons-nous acteurs, pour faire alliance avec les autres. De même, les jeunes qui cassent leurs propres jouets ou lieux vont beaucoup moins bien que ceux qui cassent les jeux de leurs voisins.

Michela Marzano, philosophe et professeur des universités, restera mon "coup de coeur" de l'ensemble de ce colloque. Vous allez je pense comprendre qu'elle a creusé les choses...

Nous avons tous besoin de comprendre nos propres failles. Mais que faire ensuite de ces failles ? Des points de départ de sa propre richesse. Quoi qu'on en dise, la souffrance n'a aucun sens. Et un excès de confiance en soi peut mener à justifier l'écrasement des autres.
- Une société très normative. On peut très vite se retrouver marginalisé car "pas dans le moule". On nous vend l'importance de "rester jeune dans son corps" tandis que l'exigence de mémoire est omniprésent. Cela culpabilise ceux qui sont hors des standards. Prendre donc attention au langage utilisé. Exemple : personnes âgées dépendantes renvoie tout au négatif !
- Une idéologie du mythe du contrôle, de l'autonomie absolue. Chacun doit avoir la possibilité d'un projet, en ajustant autonomie et possibilités. Malheureusement, la confiance en soi est devenue en quelques décennies une compétence. C'est un vrai problème de classification : le winner met tous les autres à l'écart car n'apportent rien à son estime et présente un risque potentiel pour lui-même. Tout doit être sous contrôle, mon image que je donne de moi. Plus je contrôle, plus j'ai peur. L'autre représente une altérité, échappe à mon contrôle. La peur entraîne une diabolisation de l'autre... et il devient facile d'instrumentaliser les peurs des autres. Donner confiance en restant vigilant et attentif aux autres est bien différent.
- Comment inscrire un lien de confiance ? C'est un pari sur les autres que l'on fait. "Je crois en toi sur ce que tu peux faire". La fiabilité reste importante mais tu as le droit de tomber. Pour moi, c'est un saut dans l'inconnu, cet acte de faire confiance. Je me rends vulnérable, donc fragile. J'ai aussi une attente de l'autre, qui a la possibilité de me trahir. Et surtout, j'accepte que l'autre voit mes failles et puisse en profiter. Cette relation asymétrique est la base du vivre ensemble. A nous de trouver cette force en nous ouvrant aux autres. Et travailler la suffisante bonne estime de soi.

Jean-Paul Delevoye, enfin, a conclu cette matinée par un encouragement à supporter l'émergence d'une autre société, de nouvelles politiques.

21 lundi février 2011

Colloque Fragilités Interdites - Premier Jour

Nous avons assisté ce week-end à Lyon au colloque organisé par l'Arche en France, intitulé Fragilités Interdites.

Je vous propose de m'en faire l'écho, à partir des notes que j'ai prises. Je m'excuse du caractère prises de notes mais préfère m'exercer à la restitution pour vous laisser libre de critiquer et analyser.

Commençons par une introduction générale, par Bruno Frappat, journaliste. Voici les constats qu'il fait, accompagnés de quelques pistes.

L'actualité autour des fragilités ne manque pas. Fragilité du monde, fragilité économique. Le concept de fragilité est largement répandu. Les liens autrefois si forts entre salariés et entreprises n'existent plus. Le salarié est devenu faible, fragile. Les institutions elles-mêmes sont présentées comme fragiles. La justice aussi. Fragilité de nos écoles, de la jeunesse, des religions, des autorité familiales. Fragilité de la planète.

Fragilité éthique, principes temporaires, fragilité du présent et du futur. Seul le passé semble solide car vécu... "Une civilisation a la même fragilité que celle d'une vie" (Paul Valéry). A travers les médias et les communications toujours plus rapides, le sentiment de fragilité a augmenté. La fragilité est également plus visible. Regard globalisé, immédiat, souvent trop rapide car visant à susciter chez l'autre de l'émotion. Or, l'émotionnel fragilise, ne permet pas de développer un regard, un esprit critique. Et "le sommeil de la raison engendre des monstres" (Goya). Nous sommes entrés dans une ère de la défiance. D'un côté, on pourrait être tenté de construire un système de protections, d'exiger le zéro défaut, de viser le parfait, de constituer des principes de précaution illusoire. Bruno Frappat nous propose plutôt de hiérarchiser nos fragilités. Car à force de vouloir protéger tout le monde, on fragilise encore davantage les plus faibles.

Poursuivons par quelques pistes proposées par Julia Kristeva, Linguiste, sémiologue, psychanalyste, écrivain.

Mme Kristeva a commencé par constater la faillite de la République sur le handicap. La banalisation des fragilités entraine un oubli des plus fragiles (elle rejoint en cela l'intervention précédente). D'où cette question : en quoi réside la spécificité du handicap fragile ? Handicap = peur, rejet. Le rôle de la mère auprès de tout enfant est très important. Pouvoir lui dire "je t'aime comme tu es, c'est tout". Mais les femmes ne sont pas accompagnées suffisamment dans leurs fragilités, dans leurs maternités. Cette décentralisation vers un être à naître, vers l'inconnu, présente des risques : enfermement, déni (tout va bien), prive de liens.

L'acceptation de la vulnérabilité de chacun est longue. le handicap doit nous sortir de nos certitudes, doit nous désillusionner : nous sommes tous vulnérables. Ayons une vision positive de ce fait, portons un regard amoureux sur nos faiblesses. Intégrons une réflexion politique forte pour donner du sens à chacun. Soyons attentifs aux autres, ne parlons pas d'intégration, nous sommes déjà avec eux. Chacun doit être reconnu dans la société. Le groupe (au sens société) doit prendre soin du handicap pour les réinsérer auprès de ceux qui ne savent plus écouter. Faisons preuve pour cela de créativité !

Axel Khan, généticien et directeur de recherche à l’Inserm a ensuite proposé une analyse que j'ai trouvé très intéressante.

La fragilité ne peut pas être seule. L'insertion dans une communauté humaine (par exemple deux individus) est au coeur de tout. La réciprocité, la reconnaissance de la valeur de l'autre, de ce que je vois de l'autre, est vecteur de fragilité. L'autre me renvoie à mes propres fragilités. Comment une personne "est-elle fragile" ? Débat de l'inné et de l'acquis. D'un côté, un déterminisme inné, affirmation beaucoup trop rapide car les gènes ne gouvernent pas un être. De l'autre, les acquis engendrés par un environnement, une société dure. Mais les scientifiques montrent que nous sommes variablement sensibles à un même environnement. Et c'est justement cet environnement auquel nous devons porter attention.

Confrontés aux normes de notre société (la méritocratie, la connaissance), la place de la personne est diminuée. Les normes liées à la maîtrise de la performance ont été crées pour avancer vers un bien commun, mais finalement le bien commun a été abandonné. L'homme est abandonné dans des calculs de performance, le moyen initial (les indicateurs) devient LA finalité, l'individu est oublié. On n'apprécie plus l'homme en tant que tel mais son rendement. L'homme est devenu un moyen => ECHEC.

Autre approche éthique :
- dans tous les cas de fragilité, la finalité de l'intervention est la personne elle-même (son autonomie, son insertion). Cela exige un environnement favorable à l'état que l'on espère atteindre.
-refuser d'intervenir pour ce que l'on attend de cette personne
- ne pas vouloir responsabiliser c qui ne peut l'être, ou l'on s'exposerait à de lourdes conséquences
- développer le principe de relation plutôt que celui de la précaution

Colloque Fragilités Interdites - Atelier Travail et Fragilités

Second billet que je débute en remerciant toutes les personnes ayant contribué au succès de ce colloque.

L'après-midi étaient proposés plusieurs ateliers, voici quelques notes sur celui traitant de Travail et Fragilités.

Depuis quelques années, de nouvelles réflexions apparaissent. Et si le lieu de travail devenait un espace de prise de parole ? Accepter les enjeux, oser progresser collectivement... le travail ne doit pas être (même s'il l'est parfois) qu'une activité productive.

Ce sont les organisations qui doivent être fragiles, pas les hommes. Or, on observe une fragilisation des individus face aux organisations :
- le singularisme de chacun doit être davantage écouté
- les formations des élites doivent être revues, les regards doivent changer.
- sachons être indisciplinés.

Le soir, nous avons le bonheur d'écouter Jean Vanier nous parler des fragilités se transformant en joie de vivre.

Jean nous a redit sa soif de vivre aux côtés des plus faibles. Son intervention a été magnifique. La tyrannie de la normalité ne doit pas guider nos actes. Nous devons construire une autre société au côté de ceux qui portent en eux la faiblesse et la fragilité.

7 lundi février 2011

Ouverture du Pont de Chartreuse

Après un an de travaux, le pont de Chartreuse permettant de relier le quartier de l'Ile Verte à celui de Saint Laurent a été ouvert à la circulation. Une bonne nouvelle dans la mesure où ce pont apporte une fluidité certaine aux quais (ce que l'on savait avec l'expérience locative précédente). Ce pont a belle allure, je suis impressionné par la faible épaisseur de ses piles. Les conducteurs ont été surpris dans un premier temps par une (re)modification des sens de circulation, et le passage à une seule voie des quais côté Saint Laurent. Il faut dire que les panneaux de signalisation étaient mal positionnés, heureusement les voitures à contre-sens comprenaient rapidement leur erreur.

D'un point de vue cycliste, saluons un pont laissant une place large aux deux roues. Restent à travailler les accès, notamment concernant une esquisse de piste cyclable à contre-sens de la rue Masséna... quand on sait la vitesse des véhicules sur les deux files, je ne risquerais pas un coup de pédale ici... Espérons que tout l'intérêt de ce pont, qui permet une vraie circulation des véhicules, ne soit pas immédiatement perdu dans un goulot d'étranglement suite aux projets d'aménagement des quais côté Saint Laurent...

5 vendredi novembre 2010

Inauguration du Foyer de l'Arche de Jean Vanier à Grenoble

Logo Je suis très heureux de vous partager cette bonne nouvelle : le premier foyer de l'Arche de Jean Vanier à Grenoble a ouvert ses portes en septembre. C'est une magnifique structure d'accueil. Huit personnes atteintes d'un handicap mental, entourées d'une équipe formidable, vivent dans ce foyer.
L’inauguration de ce foyer aura lieu le 13 novembre prochain.

3 mercredi novembre 2010

Aucun état d'AME

Titre volontairement provocateur, mais lisez plutôt.
Lors de l'examen en première lecture du projet de loi de finances pour 2011, une mesure complètement arbitraire a été prise pour l'Aide Médicale de l'Etat, ou AME.
Le scénario envisagé est le suivant : toute personne souhaitant accéder au système de santé se verra dans l'obligation de débourser 30 euros. Lorsque l'on sait que les bénéficiaires de l'AME sont dans des situations très difficiles (demande d'asile, sans papiers...), je vois mal comment elles pourront débourser une telle somme.

Rajoutez à cela le fait que pour les enregistrer dans la base de la Sécurité Sociale, il faut trois mois, que pour le faire il va falloir beaucoup de "grattes papiers", que les 30 euros ne couvriront jamais les frais engendrés, et vous comprendrez que cette décision va engendrer de gros problèmes de santé.
Bien entendu les associations venant en aide à ces personnes crient au scandale. J'espère qu'une pétition sera bientôt disponible pour dénoncer cette mesure. Dossier à suivre de près dans les mois à venir...

5 dimanche septembre 2010

YESS, vous me raconterez !

Et si vous changiez de monde l'espace d'un week-end ? Un évènement très intéressant va avoir lieu ce week-end à Grenoble. Je tenais à m'en faire l'écho, YESS va rassembler de nombreux acteurs de l’économie sociale et solidaire de l’Y grenoblois. Rendez-vous les 11 et 12 septembre au parc Paul Mistral. Ca va bouger (fanfares, concerts), il va y avoir de l'ambiance (projections de films, débats citoyens), et cela autour de valeurs solidaires et équitables (découvrez la monnaie SOL, les marchés et la restauration locales...) !
Plus d'informations sur le site YESS.
Le programme détaillé

4 samedi septembre 2010

La réforme des retraites : point de vue d'un inspecteur du travail

En ce temps de débats plus ou moins orientés, rien de tel que des points de vues divergents pour faire avancer le débat. Ainsi en est-il du débat sur la réforme des retraites. Je vous propose à la vidéo ci-jointe, qui permet de faire le point sur un certain nombre des arguments avancés jusqu'à présent.
Une vidéo avec l’argumentaire de M. Filoche, Inspecteur du travail et militant politique et syndical, en conférence le 9 juin dernier sur Grenoble.
A partager et faire suivre autant que nécessaire.

29 dimanche août 2010

Osons

A l'heure des médias à la botte de notre Président, difficile d'entendre des voix différentes. Je souhaiterais faire entendre la mienne au sujet des ROM. La politique raciste de Monsieur le Président ne reflète pas celle de mon pays. NON la France, ce n'est pas cela. Stigmatiser tout un peuple pour tenter de faire oublier des scandales à répétitions ou des réformes injustes, voilà une pratique que nous devons dénoncer. Tout homme politique, président ou non, doit respecter les droits de chacun.
Prenons un exemple : l'évacuation, à coups de pelleteuses, à grand renfort de gendarmes et de journalistes, d'un camp de ROM à Saint Martin d'Hères. Où en sommes-nous quinze jours après ? Les personnes dont on a rasé les abris sont réparties sur trois zones de la région grenobloise, dans une détresse encore pire. Elles n'ont plus de structures pour trouver de la nourriture, leurs enfants qui étaient scolarisés ne pourront plus l'être cette année. L'avion annoncé dans les médias n'a jamais été affrété et seules deux familles souhaitent rentrer en Roumanie. Le travail des associations leur venant en aide se trouve complexifié.
N'oublions pas que l'Etat a la charge, à travers la préfecture, de mettre à disposition les emplacements nécessaires aux ROM. Avec cette politique, que j'oserais comparer à celle de la terre brûlée puisque tout a été rasé sur place, dont les restes de petit déjeuner non terminé, l'État reporte la charge sur les municipalités et surtout sur les associations en lien avec la précarité. Je salue d'ailleurs ici tout le travail qui est fait, tant par la Banque alimentaire de l'Isère, que Médecins du Monde, etc. pour essayer d'apporter à cette population un peu d'humanité. Le fossé creusé cet été par notre président sera long, très long à être comblé. Souhaitons que des solutions plus pérennes soient trouvées avant l'hiver...

30 vendredi juillet 2010

Tout ça pour "Lui"

Pour "Lui", Grenoble est une ville assiégée, dominée par la guerre et les méchants. Alors Lui est venu accompagné, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Lui, je ne l'ai pas vu, mais son armée, oui. Tout a commencé ainsi : des panneaux de stationnement placés sur plusieurs rues à la va-vite hier. Jusqu'ici rien de spécial, j'avais imaginé des travaux estivaux comme il y en a tant. Mais le devoir de laisser place nette pour le lendemain 8h aurait dû me guider... un peu court, moins de 24h pour bouger sa voiture en période de vacances... passons, car il a fallu que je passe ce matin... entre deux rangées de "robocops"...
Tout ce beau monde au garde à vous pour Lui. "Lui", venu investir son nouveau préfet. Et dans ma tête résonne les mots "guerre" et "karcher", que Lui a prononcé si souvent. C'est bizarre ces deux mots qui se télescopent pour Lui... de même que j'ai eu une drôle de sensation en voyant tout ce déploiement de forces de l'ordre pour une petite visite... délire paranoïaque quand tu nous tiens.
Messieurs les politiques, si vous souhaitez comprendre mieux le monde qui vous entoure, pourquoi vous entourer d'une telle cavalerie ?

19 lundi juillet 2010

Villeneuve : Construire l'avenir

Billet de réflexion personnel, apolitique.

Les évènements de ces derniers jours dans le quartier de la Villeneuve nous touchent tous ici. De prêt pour certains, qui ont vus leurs voitures abimées lors des émeutes, d'un peu plus loin pour d'autres comme moi. Les débats que j'ai pu avoir avec plusieurs amis m'ont permis de prendre quelque peu de recul. Car de recul nous avons besoin. Ne pas tomber dans l'immédiateté des médias, essayer d'analyser, de comprendre, d'imaginer des solutions. Car finalement, les 15 000 habitants de ce quartier et des alentours ont besoin de cela : de solutions !
Une petite présentation du quartier me semble nécessaire pour ceux qui ne connaissent pas. Le plan du quartier est visible ici. L'idée de base repose sur un parc de plusieurs hectares, point central pour 11 000 habitants dont 40 nationalités (selon le recensement de 1999) dans 4 200 logements. Les jeunes représentent 30% du quartier, seulement 10% de personnes agées.
A l'origine, le quartier était un projet de mixité sociale. Depuis plusieurs années, il s'est malheureusement renfermé sur lui-même avec un taux de chômage important. Face à la dégradation des conditions de vie, nombre de personnes (celles qui en avaient la possibilité) ont quitté le quartier. D'autres n'ont pas eu le choix. D'autres encore sont restées fidèles au projet, voulant voir se réaliser leur rêve de vie. Comme en témoigne de nombreuses associations qui y sont actives, avec des initiatives très intéressantes à faire pâlir d'envie les autres quartiers de Grenoble. Les subventions généreuses accordées par la ville de Grenoble n'ont pas réussies à endiguer un phénomène de "ghetto"... Ce quartier s'est marginalisé, devenant une petite ville dans la ville. On est "de la Villeneuve" ou on ne l'est pas. Les échanges avec les autres quartiers se sont raréfiés, les habitants n'allant plus comme avant travailler aux alentours, faute d'offres suffisantes. Le niveau de pauvreté a augmenté, de petits réseaux clandestins ont grossi pour devenir de vraies industries. La présence des forces de police a été perçue comme un danger, un risque d'intrusion dans leurs activités et peu à peu le quartier est devenu un "no man's land" pour la police.

En analysant la situation d'un point de vue géographique, la difficulté principale réside dans l'absence d'une voie de communication qui traverse le quartier. Les policiers n'interviennent que par "descentes" ou "opérations éclaires", à grande échelle. Où est la police de proximité ? On est passé en mode punitif, sans aucune tentative de contrôle du quartier en amont. Alors les forces de police utilisent la voie des airs dans les situations d'urgence, créant une ambiance bruyante et stressante pour les habitants, sans compter le fait d'avoir son appartement éclairé comme en plein jour... On stigmatise le quartier comme violent, comme si tous les habitants étaient fautifs...

Alors, quelles solutions pouvons-nous envisager ? Comme dans les autres quartiers de ma ville, il me semblerait intéressant d'imaginer de vrais pôles des respect et d'échanges entre habitants. Des pôles où la proximité serait de mise, des pôles attentifs, vigilants aux besoins de chacun. Des pôles qui puissent également avoir les moyens de dire "non, nous ne pouvons pas tolérer ce type de comportement". Une justice équitable, qui sache condamner avec justesse les actes et qui propose des solutions de réinsertion valorisantes. Car en laissant croire à certains qu'ils peuvent vivre dans un quartier autonome, idéal et calme, on a laissé d'autres personnes prendre une place qui aurait dû être celle de la société civile. Une société qui a des règles de vie, des principes et des lois. Une société qui ne fait pas du correctif mais qui invite les habitants à vivre en harmonie... une société qui se cherche et sait reconnaître ses erreurs. Erreurs du "quartier autonome", erreurs de "l'État tout puissant et punitif". Construisons un avenir positif à ces jeunes, motivons leur participation à des évènements hors de leur quartier, permettons-leur de comprendre ce qu'est le respect d'autrui, donnons-leur la possibilité de Vivre...

15 jeudi juillet 2010

Le domaine de l'Oursière

L'eau sourd doucement sous les rochers... puis devient ruisseau, serpentant entre les pierres... pour devenir Oursière. Petit ruisseau prend de l'ampleur, grossit en torrent... avant de devenir impétueux, puis de se transformer en cascade. Bienvenue dans le domaine de l'Oursière !

Je vous propose une randonnée rafraichissante. Vous partez depuis la Gafe, parking de la cascade de l'Oursière, au-dessus des Séglières (30 min de Grenoble), dans Belledonne. Vous allez découvrir le torrent de l'Oursière, sa cascade immense et majestueuse, puis remonter ce joli court d'eau. Voilà l'itinéraire conseillé : après la cascade, vous poursuivez en direction du vallon sauvage, où le chemin se divise en deux. Suivez celui de gauche, direction La Pra ou Roc Hopital. Vous cheminez vers le fond du vallon, parsemé de fleurs et d'eau. Puis une montée rapide mais régulière vous mène vers les pentes plus clémentes, parsemées de rhododendrons. Le torrent pouvant être fort, je vous propose de ne pas le traverser mais de rejoindre les lacs Bernard et Longet par de petites sentes. Ainsi, vous parvenez facilement à rejoindre le GR de la traversée de Belledonne, GR549. L'endroit est paisible, dominé par les sommets encore enneigés de la Grande Lauzière. Les plus entrainés d'entre vous peuvent aller jusqu'au refuge de la Pra, mais je vous conseille plutôt de profiter de ces jolis lacs avant de redescendre par l'itinéraire qui suit.
Depuis le GR549, repartez en direction des lacs Robert. Vous traversez ainsi la sévère et rocailleuse Combe de Jasse Bralard, descendez avec vue sur le lac Leama, et rejoignez l'autre sentier montant depuis le vallon de l'Oursière... sentier que vous empruntez pour terminer la boucle, attention aux pentes soutenues ! Vues superbes sur le torrent de l'Oursière jouant avec le dénivelé et composé de plusieurs ramifications. Vous voici parvenus sur le vallon emprunté le matin même, retour au parking via la cascade, sous le soleil de la fin de journée !

Comptez 7h, larges pauses comprises pour cette belle boucle de 1000 m de D+. Bien sûr, profitez de votre journée pour admirer les paysages et tremper vos pieds ;)

Quelques photos ici

L'itinéraire depuis la cascade...
ITI OURSIERE

30 mercredi juin 2010

Appel à la grève... d'écoute de France Inter

Les faits ont bouleversé plus d'un auditeur : la chronique humoristique de France Inter va disparaître à la rentrée des grilles de programmes. Après une vaste mobilisation via plusieurs pétitions en ligne, dont l'une a recueilli plus de 200 000 signatures, voici venu un appel à la grève d'écoute.
Je pense y participer car souhaite comme beaucoup dénoncer une décision illogique et irrespectueuse. Illogique puisque les deux principaux larrons humoristes, Didier P. et Stéphane G. méritaient à eux seuls les hommages de la chaîne pour le pic d'audimat de 7h53. Leurs travaux ne méritaient pas toujours les hommages, mais leurs analyses étaient appréciées car à contre-courant de ces médias à la merci des puissants de ce monde. J'ai utilisé les flux podcast de nombreuses fois pour ne rien manquer de leurs sagas. Décision d'autre part irrespectueuse puisque dans cette affaire ce sont les auditeurs (en plus des journalistes concernés, bien entendu) qui vont pâtir de cette décision... notre fidélité à "la différence", remarquée par une hausse de l'audimat de notre radio préférée va sans doute dégringoler. Alors oui je pense que nous devons marquer notre désaccord, et je vais tenter de faire grève, en tout cas sûrement sur la tranche matinale :)
Saluons aussi le départ (volontaire cette fois-ci) de Nicolas D., véritable star de la matinale, que nous allons regretter.
Autre anecdote, entendue l'autre soir au Téléphone Sonne : lundi soir, un auditeur a souhaité exprimer son désarroi et dénoncer cette décision de la direction de France Inter. La réaction du journaliste a été montré une belle solidarité envers ses collègues. Souhaitons que beaucoup de monde ose exprimer son désaccord ce jeudi 1er juillet... à suivre !

19 samedi juin 2010

La chorale Tralala fête la musique

La chorale Tralala participe à la fête de la Musique, devant le Temple à 19 h (angle rue Hébert-rue Fourier, à Grenoble) et sur le plateau de Foliephonies de 21H-21H30. VIVE la musique ! Profitez-en ! :)

- page 1 de 16