Je souhaiterai m'investir davantage dans la vie politique de Grenoble. Je crois que nous avons un gros vide, celui d'une vraie liste du centre. Il faut dire que M. Destot a très finement joué ses cartes. M. de Longevialle n'a pas pu résister à abandonner ses projets de liste indépendante, je le regrette amèrement. M. de Longevialle, vous faites une terrible erreur. le Modem à Grenoble était un réel opposant pour M. Destot, que vous avez tant critiqué. Vous rallier à sa cause avant même le premier tour pour accéder à un coin de fauteuil est triste. Grenoble retombe dans les affres d'une politique sale, triste et décourageante.
Notre campagne électorale vire à l'affrontement stérile entre une gauche qui se veut rassembleuse pour mieux gouverner seule ensuite (souvenons-nous de feu les écologistes, à qui on avait fait de vaines promesses avec formules mirobolantes vite oubliées une fois les élections passées) et une droite complètement parachutée et opportuniste.
Voilà donc pourquoi je me présente en tant que candidat pour ces municipales. Pour que Grenoble redevienne enfin la ville qu'elle était avant les deux dernières décennies, à savoir une ville respectueuse, ouverte et bourrée d'ambitions (comme moi).
Mon programme ? Commencer par détruire le stade des Alpes pour réduire les dépenses municipales. M'entourer d'une équipe de fidèles fauteuils éjectables pour permettre des économies d'échelle. Construire un autre stade de foot avec un permis de construire rédigé par mes soins. Prendre les gens pour des imbéciles pendant cinq ans puis la jouer "vous êtes formidables, je vous aime" pour rempiler un second puis un troisième mandat.

Vous l'aurez compris, ma candidature n'est qu'une vaste fumisterie, tout comme la politique grenobloise en ce début d'année.